21 Octobre 2010
C'est l'heure que je préfère, on l'appelle l'heure bleue, où tout devient plus beau, plus doux, plus lumineux. C'est comme un voile de rêve qu'elle mettrait devant les yeux, cette heure bien trop brève et qui s'appelle l'heure bleue. C'est une heure incertaine, c'est une heure entre deux où le ciel n'est pas gris même quand le ciel pleut. Je n'aime pas bien le jour : le jour s'évanouit peu à peu, la nuit attend son tour, cela s'appelle l'heure bleue.
Le soleil s'est couché, la nuit pourtant n'est pas encore tombée. C'est le temps suspendu, l'heure où l'agitation fait place à une certaine lenteur , où tout est silencieux, l'heure où l' harmonie se fait douce entre le monde et la lumière. Dans cette lumière d'un bleu profond, tout prend une teinte gommée, les contours s'estompent, deviennent flous . Les gris s'installent progressivement ...